Dans les formations Éocène du Bassin Parisien
(France), il n'est pas
rare, à condition d'y prêter attention de trouver des Otolithes, dont la
liste faunistique, n'est pas encore totalement établie, il est encore possible de trouver de
nouveaux taxons.
De nombreux auteurs, ont essayés d'en dresser une liste, la plus exhaustive
possible, sans toutefois y parvenir, parmi lesquels :
Ferdinand Priem,
Maurice Leriche,
Henri Cappetta ,
Dirk Nolf et
Hervé Lapierre
Plusieurs
raisons :
les Otolithes ne sont pas
toujours facile à trouver et dans la plupart des gisements, elles ont complètement
étés délaissées au profit de fossiles plus spectaculaires (dents et coquilles).
Ce ne sont donc pas des
fossiles spectaculaires, ni de grande taille, un spécimen d'un centimètre, fait déjà
office de géant !
La détermination de ces
spécimens reste difficile, il faut beaucoup de patience pour commencer à
reconnaître les différentes formes.
La dernière qui n'est pas des moindre, est qu'il n'est pas du tout évident d'en trouver
dans certains gisements.
L'exemplaire figuré ci-dessous, en est une preuve, elle provient du gisement
d'Auvers-Sur-Oise (aujourd'hui
protégé), elle est érodée, et c'est le seul spécimen que j'ai pu
découvrir sur le site en deux décennies
Les spécimens
sont plus abondant dans les formations du Lutétien, il faut dire que les sites de cette
période ont étés plus souvent fouillés par les spécialistes et le sont encore dans
une plus large part, des amateurs de fossiles du Bassin Parisien.
Cela tient au fait que les fossiles sont souvent plus abondant et mieux conservés que
dans l'Auversien (Voir les
Otolithes du Guepelle) dont le faciès est dit charrié (fortement remanié et roulé). |