Il est possible d'envisager une aire d'alevinage, bien que certaines dents sont de tailles compatibles avec la présence d'adultes, ces derniers ayant peux être trouvés un refuge temporaire ou pour s'y reproduire et y pondre leurs oeufs, voir tout simplement se réfugier et y trouver un garde manger occasionnel, les dents de grandes tailles y sont fort rares, témoignant encore une fois de l'exiguïté de l'espace pour les animaux de grandes tailles.

Les planches ci-dessous sont l'objet d'une compilation de données recueillis sur plusieurs années, tout en  ayant consulté les collections de plusieurs amateurs ayant fouillés sur le gisement.

Concernant les spécificités de la faune d'élasmobranches, on remarquera plusieurs éléments intéressant, l'apparition dans l'éocène du Bassin parisien du genre Aetobatis, la présence en milieu lagunaire de Pristidae (animaux généralement estuariens).

Concernant les sélaciens, ce sont majoritairement des Lamniformes comme il faut s'y attendre à cette période géologique, le ration inverse Lamniformes / Carcharhiniformes ne se mettra en place qu'à partir de l'Oligocène, avec une timide amorce à la fin du Lutétien, au début du Bartonien (se reporter à l'évolution des faunes sur ce site).

Certains auteurs (amateurs et scientifiques) ont décrit la présence supposé de taxons que nous n'avons pas retrouvés dans les diverses collections analysées, c'est entre le cas pour Nebrius et Burnhamia daviesi, sans écarter une possible erreur d'identification, il aurait été intéressant de retrouver de tels restes dans ces niveaux, notamment pour le Nebrius, animaux actuellement connus pour être exclusivement marin.

Le temps nécessaire à l'établissement de ces planches est de plusieurs centaines d'heures, en comptant la récolte sur le terrain de sédiment, le tri à la maison, l'identification, la prise photographique, et la mise en planche.