Quelques rares restes de Phocidés ont étés découverts dans les faluns de l'Anjou et Touraine.

Chez les Phocidés la denture à été modifiée par le régime alimentaire piscivore, d'hétérodonte comme les
lutrinés (Loutres), elle est devenue homéodonte.

Les canines et incisives ont disparues.

Les trois genres Phocanella, Pristiphoca, Palmidophoca présents dans les faluns de l'Anjou et Touraine appartiennent à différentes sous familles.

La rareté des restes de Phoques dans les faluns pourrait s'expliquer par le fait que ce sont plutôt des animaux de plage que de haute mer et après échouage
ils étaient plus facilement détruit après roulage sur les roches et galets des côtes.

Ont a pu identifier les espèces suivantes :

Pour ce qui est de cette espèce : Phocanella couffoni, on ne connaît qu'un fémur provenant de Pontigné (49).

Phocanella couffoni était un petit phoque très proche par son allure du Phoca hipsida actuel des côtes circumpolaires arctiques.

Sa taille ne devait pas dépasser un mètre de longueur.

Pritiphoca est apparenté aux phoques moins méditerranéens.

Une dent isolée à été découverte dans les faluns de Gonnord (49), mais l'âge précis de cette découverte est incertaine du fait de la mauvaise
connaissance des faluns du sud Loire,  depuis que les faluns de Doué la Fontaine ont étés attribués au Vallésien.

D'après la taille des dents on peut estimer la longueur de l'animal à 2,50 mètres de longueur.

La seule dent trouvée dans une carrière aux environ de Savigné-sur-Lathan (37) est aplatie latéralement.

Quatre des cinq éléments principaux qui la composent sont alignés dans un même plan.

Cette dent porte des caractères primitifs non retrouvés chez aucune espèce connue.

L'animal pouvait atteindre environ 1,80 mètre de longueur.