Quelles sont les raisons, pour lesquelles on
trouve quasi uniquement des fossiles de milieu aquatiques
(mer, océan, rivière, lac,
étang, etc...).
Les explications sont nombreuses, nous allons en
évoquer quelques unes.
Tout d'abord lorsqu'un animal meurt, sa
conservation ne peut-être assurée dans 99 % des cas, que lorsque ce dernier
est rapidement recouvert par divers sédiments (sables, boues), l'eau est
l'élément qui assure le mieux ce rôle.
D'autres part, si l'on se réfère à la nature
actuelle (principe de l'actualisme), on observe que notre planète est
constituée ainsi :
+ 71 % de mers et d'océans
+ 29 % de terres émergées
Si l'on fait un rapide calcul on s'aperçoit
d'emblée, que l'on a 7 chances sur 10 de trouver un animal d'origine marine.
A cela il faut ajouter, que sur les continents,
nous avons également d'assez grandes quantité d'eau douces (lacs, étangs,
rivières).
Ces milieux sont également à ajouter à notre
proportion d'animaux et plantes que l'on va trouver à proximité ou dans le
milieu aquatique.
Autre phénomène, de par le passée, dans
diverses périodes géologiques, le niveau des mers à parfois été plus
élevés, ou tout moins plus étendus qu'à nos jours, donc à nouveau plus d'animaux et plantes
vivaient dans ou près les milieu aquatiques.
Autre phénomènes, les fossiles les mieux
conservés et les plus répandus, sont ceux qui possèdent généralement des
parties dures (coquilles, os, dents, tests, etc...), si l'on se réfère à bon
nombre de gisements, ceux étant aquatiques recèlent un plus grands nombres de
coquillages (gastéropodes, bivalves, brachiopodes), échinodermes (oursins,
étoiles de mer), Coraux, Bryozoaires et vertébrés aquatiques (requins, raies,
poissons, qui pour les premiers fabriquent tout au long de leur vie un nombre
impressionnant de dents, favorisant ainsi une plus grande probabilité d'en
découvrir).
A l'instar, les mammifères (la plupart
terrestres) vivent ou vivaient dans des milieu terrestres, et lorsqu'il meurt,
les corps sont très vite disloqués, par les charognards, les éléments
naturels (pluie, gel, soleil, vents) ainsi par que l'action de bactéries et
divers insectes se chargeant de la destruction complète de l'animal.
Si en plus de cela on sait que les dents de
mammifères ne sont au maximum que 44 dents (renouvelées en partie) on arrive
à un total bien inférieur à celui des vertébrés marins comme les requins et
raies, qui en produisent des milliers durant leurs vie, de plus en milieu
marins, donc assurant une fossilisation plus certaines.
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