Faune
d'élasmobranches durant l'Auversien dans le Bassin Parisien - (France) |
L'Auversien voit à un nouveau pic hyperthermique se mettre en place, avec le MECO (Middle Eocen Climatic Optimum), survenant au MP 15 (Mammalian Paleogen) échelle biochronologique basé sur les mammifères continentaux, voir Escarguel, Marandat et Legendre, 1997. Cela se traduit entre autre, par la
mise en place d'importantes colonies
corallienne
lien
interne1 et
lien interne2, plus qu'aucuns autres
étages de l'éocène du bassin parisien, mais également un renouvellement
des faunes de mollusques (malacofaune), et de nombreux autres groupes
d'invertébrés marins et plus rarement observable dans notre secteur, de
nouvelles faunes continentales, voir la publication de : Les rares gisements encore actifs ne sont pas légion, Le Guepelle (aujourd'hui protégé), Auvers sur Oise (protégé), Baron (rebouché), Mery sur Oise (Rebouché par la DIRE en 2002), Département de la Seine et Marne, Ronquerolles (fermé depuis 1981) ou fut décrit par Cappetta et Nolf, 1981 une belle faune d'élasmobranches dans lequel il introduit plusieurs nouveaux taxons. Les élasmobranches, profitent également de ce nouvel épisode chaud, et remontent très sensiblement par rapport au Lutétien moyen (14 espèces) à 26 espèces répartis dans 13 familles, dans 7 ordres. Les Lamniformes ne regagneront plus en diversité comme durant le Cuisien / Lutétien inférieur, mais se maintiennent avec 10 espèces, dans 4 familles. Les Carcharhiniformes ne sont pas encore très nombreux, 6 espèces dans 3 familles. L'ordre des Squaliformes est encore présent une espèce unique. Les Batoïdes sont présents à travers 4 familles et 10 espèces, voir le détail sur le deuxième graphique. |
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